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IN PARADISUM - Ensemble Stradivaria, Daniel Cuiller
IN PARADISUM - Ensemble Stradivaria, Daniel Cuiller

ven. 07 juil.

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Eglise Saint Barthélemy / Sarrebourg

IN PARADISUM - Ensemble Stradivaria, Daniel Cuiller

Le « De Profundis » de Bernard DE BURY (1720-1785) , le « Carillon des morts » de Michel CORRETTE (1707-1795) et la « Missa pro Defunctis » de François GIROUST (1737-1799). Eugénie LEFEBVRE, soprano. David WITCZACK, baryton. Tarif 25€ / 15€ adhérents / 2€ -18ans placement libre

Heure et lieu

07 juil. 2023, 20:30

Eglise Saint Barthélemy / Sarrebourg

À propos de l'événement

Réservez ce concert en ligne (cliquez ici)

Le « De Profundis » de Bernard DE BURY (1720-1785) composé pour la pompe funèbre de Marie Thérèse de Bourbon, le « Carillon des morts » de Michel CORRETTE (1707-1795) et la monumentale « Missa pro Defunctis » de François GIROUST (1737-1799).  

Eugénie LEFEBVRE, soprano.  David WITCZACK, baryton

Ensemble Stradivaria - Direction Daniel Cuiller

Antoine DAUVERGNE (1713-1797) Concerts de symphonies - Symphonie n° 2 Ouverture, Minuetto, Andante, Rondo, Allegro, Vivace, Chaconne 

Bernard DE BURY (1720-1785) De Profundis (1746) composé pour La pompe funèbre de Marie Thérèse De Bourbon  

Michel CORRETTE (1707-1795) Le Carillon des morts  

François GIROUST (1737-1799) Missa pro Defunctis (1775)  «  In Paradisum » rejoint la pure tradition chrétienne par une piété remplie d’espoir, par la symbolique des mélodies et des rythmes où la musique puis sa force narrative, implore le tout puissant et évoque la quête vers l’au delà. Dauvergne, violoniste talentueux présent à la Cour de 1739 à 1782, introduit ce programme par un de ses ouvrages où dominent les grâces, la netteté et la belle simplicité du goût français. 

Quant à Michel Corrette, il reste trop injustement méconnu alors qu’il tient une place unique dans la musique du XVIIIème siècle français. Il aura été à la fois le serviteur des plus hauts  personnages de l’État, tout en s’intéressant aussi bien à la chanson populaire, qu’aux émois de la population. Ainsi, en 1783, il célèbre le premier vol aérien avec sa cantate « Le globe volant ». C’est ici le son lugubre du glas qui lui sert d’inspirateur dans ce « carillon des morts » empruntant un procédé d’imitation courant à l’époque baroque mais également bien plus tard puisqu’il sera utilisé à deux reprises par Louis Vierne, organiste de Notre Dame de Paris dans le premier quart du XXème siècle. 

Enfin que dire de François GIROUST (1737-1799) dont toute la carrière pourrait se résumer en une boutade: dernier maître de La Chapelle Royale avant la Révolution, il acheva son existence à l’âge de 62 ans comme dernier concierge du château de Versailles où il mourut le 28 avril 1799 dans une grande misère.

Il n’empêche qu’il est sans conteste le compositeur majeur de cette ultime période des fastes musicaux de l’ancien régime. Après avoir étudié auprès de Louis Homet, maître de chapelle de ND de Paris, il fut nommé maitre de musique à la cathédrale d’Orléans où il restera jusqu’en 1769, date de son départ pour l’église des Saints-Innocents à Paris, à la suite du succès que remportèrent deux de ses oeuvres au Concert Spirituel. Six ans plus tard, nommé sous-maître de chapelle à La Chapelle Royale de Versailles, il en devint le surintendant en 1780, poste qu’il conserva jusqu’en 1792. C’est là qu’il composa la messe du couronnement pour Louis XVI et cette Missa pro Defunctis à l’occasion des funérailles de Louis XV.

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