sam. 10 juil.
|Salle des fêtes
LA PETITE SYMPHONIE
Heure et lieu
10 juil. 2021, 20:00
Salle des fêtes, Place du marché, 57400 Sarrebourg, France
À propos de l'événement
Daniel Isoir : direction et pianoforte
Emmanuelle de Negri : soprano
Marieke Bouche & Julie Friez : violons
Diane Chmela : alto
Emily Robinson : violoncelle
Axel Bouchaux : contrebasse
Séverine Isoir : traverso
François Gillardot & Pascal Pariaud : clarinettes
François Charruyer & Emmanuel Vigneron : bassons
Nicolas Chedmail & Cyrille Grenot : cor
Programme :
Divertimento K.113 pour vents
Airs de concert K.577 & 583
Concerto pour pianoforte en la Majeur K.488
« ch’io mi scordi di te, non temer, amato bene » K.505
En 1786, Mozart écrivait l’un de ses plus célèbres airs de concert, « ch’io mi scordi di te, non temer, amato bene », pour la soprano anglaise Nancy Storace. Elle venait d’arriver à Vienne, engagée par le théâtre impérial, et fut la première Suzanne des Noces de Figaro. L’entente entre elle et Mozart fut telle qu’il écrivit cet air pour elle, juste avant son retour à Londres, véritable chant d’amour et d’adieu. Il y ajouta, chose quasi unique dans ce répertoire, une partie de pianoforte concertant pour lui-même. Le programme est tourné entièrement vers Mozart avec, en plus de cet air K.505, le célébrissime concerto en la Majeur K.488, dans lequel Mozart a écrit son plus poignant adagio, ainsi que deux autres très beaux airs de concert. Voilà qui met en lumière la relation particulière que Mozart nouait avec les chanteuses, Nancy Storace, Aloysia et Constance Weber. Aucun programme ne pouvait correspondre aussi bien au concept artistique de la Petite Symphonie, ensemble symphonique en petit effectif, orchestre de solistes jouant tous sur instruments anciens et transposant l’esprit de la musique de chambre à un par partie, sans chef d’orchestre, quand tout se déroule naturellement par le regard et l’écoute.
La Petite Symphonie est organisée autour de Daniel Isoir, remarquable pianofortiste, et l’altiste Diane Chmela. L’ensemble bénéficie du soutien de la Région de Normandie.
Daniel Isoir
Né dans un foyer d’organistes (comment ne pas penser à son père André Isoir !). Daniel Isoir s’efface volontiers derrière cet ensemble, sans pour autant réussir à faire oublier qu’il est un remarquable interprète tant au piano qu’au pianoforte avec lequel il se familiarisa notamment auprès du grand Paul Badura Skoda. Il avoue volontiers que l’envie d’un ensemble symphonique en petite formation remonte aux premiers essais de construction d’un instrument d’école Stein en 2000, avec l’aide de l’éminent facteur de clavecins & pianoforte Ryo Yoshida.