

mer. 12 mars
|Sarrebourg, salle des fêtes
Orchestre National de Metz - Beethoven - Schumann
Direction & violon solo David GRIMAL L.V. Beethoven, ouverture de Coriolan & 4ème symphonie R.Schumann, concerto pour violon en ré mineur. Salle des fêtes, Sarrebourg. Placement libre
Heure et lieu
12 mars 2025, 20:00
Sarrebourg, salle des fêtes, 1 Rue des Halles, 57400 Sarrebourg, France
À propos de l'événement
TARIFS (placement libre) :
Plein tarif : 15 euros
Tarif réduit adhérents : 10 euros
Tarif réduit moins de 26 ans : 10 euros
Tarif réduit moins de 18 ans : 3 euros.
Cliquez ici pour accèder à la Billetterie en ligne :
Tranquille et paisible pour Beethoven et sa 4ème Symphonie, sombre et énigmatique (encore plus que de coutume !) avec le Concerto pour violon de Schumann, voilà un concert tout de contrastes, avec la surprise d’y voir réunis en une seule personne le chef et le soliste: David Grimal.
Ce qui nous fait nous remémorer qu'avant Berlioz et surtout Wagner, la fonction de « chef » n’existait pas. L’orchestre était alors dirigé soit du premier violon, soit du pianoforte ou encore par le compositeur (ce qui fut notamment le cas pour cette 4è symphonie); oeuvre paisible au regard de celles qui l’encadrent et injustement moins connue. Il est vrai que composée en 1806, à l’époque la plus paisible de la vie de Beethoven, l’oeuvre est consciemment le reflet de cette période bénie.
Un destin plus ingrat poursuivra le Concerto en ré mineur de Robert Schumann achevé le 1er octobre 1853, oeuvre qui ne fut pas éditée de son vivant mais avait été déposée à la Bibliothèque de l’État prussien à Berlin, avec interdiction de le publier avant le centenaire de la mort du compositeur en 1956.
Sauf que l’histoire se compliqua sérieusement à partir de 1933 la petite nièce du dédicataire de l’oeuvre, le violoniste Joseph Joachim, prétendit avoir communiqué dans des séances de spiritisme avec Schumann et Joachim qui lui enjoignirent de c réer le concerto, ce qui fut prévu à l’automne 1937. Sauf que la hiérarchie nazie prit l’affaire en mains, refusant que le concerto soit créé par le jeune virtuose d’alors Yehudi Menuhin d’origine israélite. Toutefois, l'histoire retiendra surtout que c'est malgré tout Menuhin qui enregistra la première version intégrale fidèle au manuscrit. Celle de Kulenkampff, son premier interprète « aryen » donc, acclamé par la critique et la propagande nazie, lors de sa création en présence de Joseph Goebbels, mais revisitée par le violoniste et sans les tuttis, est plus ou moins tombée dans l'oubli en dépit de la qualité du soliste.
Coriolan, opus 62, de Ludwig van Beethoven, est une ouverture symphonique en do mineur, composée en 18071. Il s'agit, avec Egmont (1810), de la plus célèbre des ouvertures de Beethoven et, par sa puissance expressive et dramatique, d'une des œuvres les plus caractéristiques du style dit « héroïque » du compositeur.
L'ouverture « Coriolan" fut dédiée à Heinrich Joseph von Collin, auteur dramatique autrichien qui avait écrit en 1802 une tragédie intitulée Coriolanus et inspirée de la biographie de Plutarque. Beethoven et Collin entendaient initialement faire une musique pour accompagner l'œuvre théâtrale, mais c'est comme pièce du répertoire symphonique que l'œuvre fut créée restant dés lors au répertoire de tous les orchestres du monde..