David REILAND : direction

Quentin Crevieaux : violon

Programme :

W.A. MOZART : ouverture de Cosi fan Tutte

W.A. MOZART : concerto pour violon n° 5 en la majeur KV. 219

FRANZ SCHUBERT : 5ème symphonie D. 485

Autant  être franc ! Parmi ses conséquences, la pandémie a au moins l’avantage  paradoxal (si l’on peut s’exprimer ainsi) de contraindre les  organisateurs de concerts à limiter les effectifs instrumentaux  actuellement présentés sur scène.

Ainsi  en est-il de l’orchestre national de Metz qui jouera au festival de  Sarrebourg dans la configuration de ce qu’on appelle l’orchestre Mozart  soit un orchestre de cordes qui s’est étoffé de hautbois, flûtes,  clarinettes, bassons, cors et trompettes.

Mais  la grande évolution des cuivres et percussions viendra plus tard. Il en  résulte des programmes musicaux qui permettent de découvrir les oeuvres  de compositeurs dans la genèse de leur art, et s’il fallait trouver un  point commun aux deux génies convoqués lors de ce concert, ce serait  bien celui-là puisque Mozart écrivit son 5ème concerto pour violon à 19  ans, tout comme Franz Schubert et sa Cinquième Symphonie.

Des  partitions de jeunesse, donc, mais autant de chefs-d’oeuvre qui doivent  beaucoup, pour ce qui est de Schubert  à l’esprit mozartien. Il est si  présent chez Schubert que cela a permis à de nombreux musicologues de  déceler ici l’influence de la Symphonie en sol mineur K550 de Mozart.