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HAYDN - MOZART La Petite Symphonie - DANIEL ISOIR
HAYDN - MOZART La Petite Symphonie - DANIEL ISOIR

mar. 11 juil.

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Salle des fêtes / Sarrebourg

HAYDN - MOZART La Petite Symphonie - DANIEL ISOIR

Joseph HAYDN Concerto pour pianoforte et orchestre en ré Majeur Hob XVIII:11 Nocturne pour le roi de Naples pour flûte, hautbois solo et ensemble Hob II 27 W.A. MOZART Symphonie concertante en mi bémol pour violon, alto et orchestre K.364 Tarifs : 25€ / 15€ adh. / 2€ -18ans / Plc.numérotées

Heure et lieu

11 juil. 2023, 20:30

Salle des fêtes / Sarrebourg

À propos de l'événement

Réservez ce concert en ligne (cliquez ici)

Le Concerto pour pianoforte et orchestre Vivace, un poco adagio, finale. Allegro assai  Indubitablement, cette partie de la production de Haydn « ne fait pas le poids » quand on la compare aux monuments que constituent les quatuors, symphonies, sonates ou les trios avec clavier. De fait, contrairement à Mozart, Haydn s'intéressa relativement peu au concerto, et pratiqua ce genre surtout dans sa jeunesse, avant et juste après son entrée au service des princes Esterhazy, dans le but notamment de mettre en valeur la virtuosité des musiciens qu'il avait sous ses ordres. Les seuls concertos de l'âge mûr de Haydn seront celui pour violoncelle en ré (1783), celui en ré pour clavecin ou piano publié en 1784, les cinq pour deux « lire organizzatte » composés en 1786-1787 pour le roi de Naples, et celui pour trompette en mi♭ (1796) —  ce à quoi s'ajoute son unique symphonie concertante (1792). » Quoi qu'il en soit, il y a là-dedans des pages de valeur, et, plus largement, de nombreux moments de simple bonheur musical où on retrouve certaines des qualités (spontanéité, vivacité…) de notre cher Haydn et plus encore dans de ce concerto que va jouer Daniel Isoir, à tel point qu’il sut également susciter l’intérêt de monstres sacrés tel Michelangeli, Richter ou Arguerich.  

Le nocturne « Pour le roi de Naples »  Le roi de Naples Ferdinand IV était un personnage à la fois excentrique et sympathique,d’une ignorance crasse sauf pour tout ce qui concernait la chasse et la musique et ce gendre de l‘impératrice d’Autriche Marie-Thérèse a laissé à la postérité quelques anecdotes croustillantes à propos de son comportement. Mais voilà, son instrument favori était la lira organizzata dont il était devenu un virtuose accompli. Il s’agissait d’une sorte de vielle dotée d’une petite série de tuyaux d’orgue et on en jouait en tournant de la main droite une manivelle, tandis que la main gauche manipulait une série de clés mettant en oeuvre aussi bien des cordes que les soufflets fournissant l’air aux tuyaux. Et Ferdinand avait atteint un tel niveau que plusieurs compositeurs  se virent passer des commandes comme Sterkel, Pleyel ou encore Joseph Haydn. Et c’est ainsi que ce dernier reçut une lettre datée du 12 octobre 1875, l’informant qu’il devait composer pour sa majesté le roi de Naples trois concertos pour deux lire organizzate: le premier en ut, le deuxième en fa et le troisième en sol. Et la lettre précisait ce qui suit: « Veillez à ce que les ritournelles soient plus courtes que celles de vos premiers concertos. Pour le reste, imaginez le chant des lire, c’est à dire la mélodie, comme si vous écriviez pour hautbois, et évitez un ton trop contemplatif ». Haydn dut certainement donner entière satisfaction à son royal commanditaire puisqu’on sait qu’il lui dédia cinq concertos et huit nocturnes  pour cet instrument dont la disparition entraine généralement  la transposition à d’autres instruments permettant de garder la richesse de contenu de ces oeuvres. On sait que Haydn les a dirigés à Londres du clavier dans les années 1790 dans une version destinée à deux violons et deux altos Et voici celui que Daniel Isoir considère comme étant le plus beau, pour flûte, hautbois solo et ensemble, Hob II 27.  

La Symphonie concertante pour violon, alto et orchestre K.364 de Mozart Allegro maestoso, andante,  presto L’oeuvre date de 1779 et se situe dans la période salzbourgeoise (1775-1780) qui correspond à une assez grande production instrumentale de Mozart.Pour autant, elle ne peut en aucun cas être considérée comme d’un intérêt secondaire et il faut même la considérer comme la réalisation la plus réussie dans ce genre hésitant entre la symphonie, le concerto et le concerto grosso sachant que l’essentiel de la performance mozartienne réside dans cet habile (mais pas évident au plan acoustique) mélange entre le timbre du violon et celui de l’alto. On suppose que l’œuvre était destinée au violoniste Ignaz Fränzl et que Mozart se réservait la partie d'alto. Un instrument alors considéré comme secondaire mais dont Mozart appréciait le timbre (ses quatuors lui donnent une place nouvelle). Sa Symphonie concertante K. 364 l'élève au niveau du violon. La tonalité de l'œuvre est mi majeur. La partition originale de l'alto est écrite en  majeur, soit un demi-ton plus bas. L'alto étant donc accordé un demi-ton plus haut (Accorda un mezzo tono più alto), cela permet d'utiliser plus fréquemment les « cordes à vide ». C'est ce procédé qui permettait à l'époque à Mozart de conférer à l'alto une sonorité plus brillante, plus proche de celle du violon (et facilitait aussi par la même occasion l'exécution de la partie d'alto), afin d'obtenir un son plus clair, plus tendu, plus vigoureux.  

La petite symphonie est composée de Marieke Bouche et Diane Chmela, violon et alto solo Chloé Jullian et Julie Friez violons, Delphine Millour alto, Emily Robinson  violoncelle, Axel Bouchaux contrebasse, Severine Isoir traverso, Guillaume Cuiller et Olivier Clémence hautbois, Nicolas Chedmail et Cyrille Grenot cors Daniel Isoir pianoforte & direction

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